N3 : le FCB VOYAGE MAL.

Scènes de joie côté chatelleraudais.

Châtellerault : 4 Bressuire : 2 

Le SOC se fait peur avant de punir Bressuire

Sur un terrain turriculé, les visiteurs se créaient la première occasion. Epagna passait la surmultipliée et déposait Ukajo. Le centre en retrait était parfait mais Battais en situation préférentielle faisait perdurer la saison des vendanges (7e). Le SOC subissait les coups de boutoir bocains. La relance de Demazeau était approximative, Kreye s’emparait du cuir et se présentait seul devant le portier local qui sauvait les meubles (10e). Bressuire obtenait un bon coup franc à l’entrée 16 mètres. Robert se chargeait de la besogne et voyait sa tentative déviée en corner par le mur châtelleraudais (23e).

Châtellerault réaliste

Il fallait attendre la demi-heure de jeu pour voir la première occasion locale. C’était la bonne. Le SOC faisait preuve d’un froid réalisme quand Bouekou nettoyait la lucarne de Charrier d’un boulet de canon stratosphérique (1-0, 30e). Ce coup de massue n’assommait pas les hommes de Xavier Benaud. Battais décidément était le fossoyeur des espoirs bocains en manquant une seconde fois une énorme occasion face à Demazeau (35e). Bressuire payait cash ce manque de réalisme. Sur le contre, Vergerolle en bout de course ajustait du pointu un Charrier impuissant (2-0, 36e). L’espoir revenait dans le camp visiteur quand Battais servait sur un plateau Journault qui ajustait Demazeau en pleine lucarne (2-1, 40e).

Des buts spectaculaires

Quel but ! Dès la reprise, Charruau récupérait le cuir dans l’axe. Libre, le capitaine bocain s’avançait et décochait un missile lunaire qui laissait Demazeau impuissant (2-2, 48e). Le SOC reprenait l’avantage. Si Vergerolle butait d’abord sur un Charrier inspiré (50e), le portier visiteur ne pouvait rien sur une tête de Brault coupée au premier poteau (3-2, 51e). Le festival des buts somptueux continuait. Cette fois-ci, c’était Chaffard qui s’y collait. Sur une remise de Vergerolle, le milieu dépoussiérait la lucarne de Charrier (4-2, 60e).

Journault, l’un des trois expulsés du dernier quart d’heure (1 au SOC et 2 au FCB), avait l’occasion de relancer les visiteurs sur penalty mais Demazeau stoppait la tentative (71e). Plus rien n’était marqué et le SOC empochait sa troisième victoire consécutive.

Vidéos des 2 buts du FCB à suivre.

https://www.facebook.com/pascale.lefevre.773/videos/674584426899303

Les hommes d’Abdes Tahir ont dominé une séduisante équipe du Bocage au terme d’un match fou avec six buts et trois expulsions. Le SOC enchaîne surtout sa troisième victoire consécutive, alors les Rouges sont-ils définitivement guéris ? Mounir El Haïmour répond par l’affirmative. « Guéris oui. Nous avons énormément travaillé. Il y a eu beaucoup de changements à l’intersaison. Nous avons eu du mal à trouver des automatismes. Cela va beaucoup mieux et les statistiques le montrent. Ce genre de match, on ne l’aurait pas gagné en début d’année. Nous avons un très bon état d’esprit avec un groupe sain. On s’entend tous bien et nous allons tous dans la même direction. Aujourd’hui, cela se voit sur le terrain. Pourvu que ça dure. » Et ça dure pour le défenseur qui a 42 printemps est titulaire au sein de la défense châtelleraudaise. « Je le dis à ma femme et à ma famille, tant que je peux courir. Je ne veux pas avoir de regret. Mes jambes me permettent aujourd’hui d’évoluer et de dépanner en N3. Il y a des blessés, des suspendus et j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice et quand les absents reviendront, je laisserai tranquillement ma place aux jeunes. »
En attendant, le coach est tout heureux de l’aubaine. « Mounir nous apporte un plus, cette intelligence dont nous avons besoin. Ça fait du bien d’avoir ce choc de culture au niveau de l’âge. Quand vous avez eu un parcours professionnel, c’est significatif. Il a encore de bonnes choses à nous offrir. » Le SOC pourra enchaîner dès samedi prochain face à Cognac avant d’aller affronter le dernier de la classe Tartas. Deux obstacles qui ne semblent pas insurmontables pour les partenaires de Vergerolle. Abdes Tahir semble avoir trouvé le bon dosage de la mayonnaise (en référence à ces déclarations de samedi) et le coach veillera personnellement à ce que celle-ci ne retombe pas. On en saura plus sur le rétablissement du SOC samedi avec au menu la dégustation d’un Cognac, histoire de fêter, peut-être, un quatre à la suite.

article nr 86

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