R1 : 46 joueurs utilisés.
Pour un club comme Bressuire, la saison est plutôt difficile, avec ses deux équipes premières, toutes les deux à la lutte pour le maintien. L’équipe de National 3 est actuellement 11e alors que celle de Régional 1 est 13e. Le destin de l’équipe réserve est également lié à celui de l’équipe première car une descente de la N3 entraîne directement la rétrogradation de la R1.
La difficile situation de l’équipe première, quatorzième pendant plusieurs semaines, a sans doute joué sur les résultats de la réserve. « C’est compliqué de gérer. À un moment donné, ce n’était pas forcément facile de remobiliser les mecs parce qu’on était, entre guillemets, condamnés nous aussi vu que la Nationale 3 était un certain temps en difficulté », affirme Laurent Hebras, l’entraîneur de l’équipe réserve.
Mais depuis quelques matchs, les résultats sont meilleurs pour la N3 avec cinq matchs sans défaites avant leur revers à Lège-Cap-Ferret le 30 avril. « Une fois qu’ils se sont replacés un petit peu mieux, eux, c’était déjà un petit peu trop tard pour nous », regrette le Bocain.
Au moins 46 joueurs utilisés
Pourtant, l’équipe a rendu quelques copies intéressantes ces derniers temps avec un succès face à Echiré Saint-Gelais le 19 mars (5-1), un nul contre Montmorillon le 10 avril (0-0), une courte défaite à Guéret le 16 avril (2-1), ou une victoire contre Niort Saint-Florent le 23 avril (2-1). « Les jeunes progressent, ils avancent, ils essayent et ils vont y arriver, affirme Laurent Hebras. La plupart ont 17-18 ans et ont joué en 17 ans ou 18 ans honneur avant d’arriver en R1. Maintenant, le fait qu’ils soient tout le temps tous là, il se passe quelque chose. »
Il ne reste plus que deux matchs aux Bressuirais avant une descente annoncée. « Il ne reste plus qu’un objectif, c’est d’aller gagner à Poitiers le 22 mai et espérer que Chauray perde. Dans ce cas-là, on joue une finale, on peut se maintenir sur le dernier match contre Chauray », annonce Laurent Hebras après la victoire face aux Saint-Florentais.
Pourtant, avec six points de retard et une différence de but de -20, contre -2 pour les Chauraisiens, il semble compliqué d’envisager la douzième place. Un réveil peut-être un peu tardif, à l’image de la N3, mais qui aura le mérite d’être formateur pour l’année prochaine.
article Paul Vuillemin nr 79