N3 , nul logique pour le F C B

Pour l’ouverture de leur championnat, les Bressuirais avaient pris rendez-vous sur la parfaite pelouse du voisin tervais pour affronter une formation de Chauvigny elle aussi en quête de repères après une longue pause forcée. Et dans le jeu, cela s’est vu avec un premier acte assez terne où les deux équipes ont eu du mal à trouver du rythme. Dès lors, peu de choses à se mettre sous la dent si ce n’est une chaude alerte visiteuse après un beau travail côté droit. A la retombée du centre, Nsiete Zasamba ne peut conclure, la faute au sauvetage d’Ouvrard (7e) qui se jette dans ses pieds pour écarter le réel danger.
Un poteau, puis l’égalisation Côté FCB, une seule frappe lointaine de Robert (30e) sollicite les gants de Caillaud, mais c’est trop peu pour espérer quelque chose. Et il a fallu une perte de balle plein axe au milieu de terrain pour voir Chauvigny prendre l’ascendant. Ramdane est opportuniste et sert Nsiete Zasamba en profondeur. Esseulé, il perd son duel face à Charrier, mais profite du contre favorable pour pousser le ballon au fond des filets et ouvrir le score (32e, 1-0). Ce même Nsiete Zasamba (41e) et Ramdane (45e+2) ne trouveront pas la faille avant la pause qui va faire du bien aux Bocains.
Mal embarqué le FCB présente alors un autre visage et met le pied au plancher pour revenir de suite dans la partie. C’est d’abord Tricoire, sur un excellent service de Robert, qui reprend de volée pour trouver le poteau de Caillaud (51e). Une alerte sans frais pour des Chauvinois qui vont baisser pavillon presque dans la foulée. Le rapide mouvement bressuirais sur la gauche permet à Godet de servir Robert dont le centre trouve la reprise acrobatique d’Epagna pour l’égalisation (53e, 1-1).
Bressuire continue à pousser son adversaire qui n’a visiblement pas digéré la mi-temps, mais qui va tout de même progressivement se remettre les idées à l’endroit. La bataille est rude, les contacts vigoureux, et les organismes souffrent. Un faux rythme s’installe, et à ce petit jeu, ce sont les joueurs de Chauvigny qui ont une meilleure maîtrise du ballon. Toutes les tentatives de part et d’autre sont stériles, même si Bressuire se voit refuser un but pour une faute sur Caillaud qui aurait pu changer la physionomie d’une fin de match sans occasion, Charrier n’ayant, lui, jamais été mis à contribution sur ce deuxième acte. Un nul logique qui satisfait finalement tout le monde.