R1 F. Mathilde Delheure ne veut pas voir le FC Bressuire descendre en R2

« La victoire dans les dernières minutes, dimanche dernier, contre Poitiers 3 Cités, a vraiment fait du bien. C’était hyper chaud face à un adversaire qu’on n’avait encore jamais battu. L’année se termine mieux après pas mal de défaites. Celle contre Limoges (3-2) était encourageante mais ça restait une défaite. Là, l’équipe est vraiment allée chercher la victoire. Et ce groupe vit bien, toujours soudé. C’est même une de nos qualités.

« Le 1er de l’An avec les filles »

« Contre Poitiers, ça s’est vu, on n’a jamais baissé les bras. C’est une longue trêve qui débute avec entraînement jusqu’au 17 décembre puis une reprise début janvier. Le championnat reprend le 30. Il faudra finir dans les deux premiers pour rester en R1.

« Ça laisse un peu de regret même si cela aurait pu être compliqué en Élite. Dans tous les cas, il est hors de question de descendre en R2.

« Les déplacements seront plus longs. Ce sont des journées où on part longtemps, on mange ensemble le midi. Mais ça va rester intéressant à vivre.

« Depuis la semaine dernière, le vendredi soir à 18 heures, pendant 45 mn, je fais un spécifique à une U11, gardienne. Sa coach, Coralie, notre capitaine, me l’a demandé car sa joueuse a décidé de rester dans les buts.

« J’ai cherché des exercices car je ne peux pas convertir mon spécifique pour cette petite jeune. Il a fallu m’adapter. C’est super-intéressant avec au programme échauffement, déplacement, prise de balles, les bases techniques en somme. Franchement, elle n’est pas mal. Je vais donc revoir mes exercices à la hausse car elle sait plonger, elle n’a pas peur.

« Il n’y avait pas de match le week-end avant Poitiers. Je suis partie avec une fille du foot à Paris pour un peu changer d’air. Même si on a loupé l’entraînement du vendredi soir, on a marché 25 km le samedi et une dizaine le dimanche. On a gardé le rythme. Pour Noël, je rentre en famille et je fête le 1er de l’An avec des filles de l’équipe.

« Je ne m’ennuie pas »

« Côté travail, j’ai signé mon contrat le 1er octobre. Je ne suis pas touchée directement par la situation chez CFCA à Chiché mais ça pèse (NDLR : les salariés effectuent des débrayages pour protester contre des licenciements). L’ambiance est électrique. Je suis complètement solidaire car ce sont des gens que je vois tous les jours. C’est tendu, et moralement ça touche. Le foot permet de changer d’environnement même si les gens m’interrogent.

« Ce dernier trimestre a permis de vivre à un rythme enfin régulier. Le programme de la semaine est finalement bien chargé : mes courses le lundi, le spécifique mardi, entraînement mercredi et vendredi. Le jeudi est ma seule soirée où je n’ai rien de programmé. Samedi je suis souvent avec les filles du foot et le dimanche c’est le match. Finalement, je ne m’ennuie pas ».

article courrier de l’ouest